Namasté (avec l’accent et tout et tout… plus facile le clavier azerty)

Mon amie qui m’héberge me dit que France Culture, hier matin, a annoncé un attentat a Delhi. Elle s’est inquiétée. Nous n’en savions rien c’est pour quoi nous ne vous avons pas contactés. Je pense que Korben ou Nicole vous a dit que nous étions bien arrivés.

Pour rassurer aussi tout le monde, la Karlita aura toujours besoin de tous ses chevaux pour me porter, quant à Hisknot, d’après Korben… il aurait maigri ! Il faut toujours que les hommes soient solidaires entre eux et avares de compliments…. Faut dire que Korben n’avait pas ses lunettes !… pffffffssssss

Je vais chez le docteur à 13H45. Je suis malade. J’espère être parmi vous vendredi soir… même si je dois contaminer tout le monde ! Na !

je reviendrais vous raconter ma vie indienne plus tard. Je vais aller faire un tour à Nantes, avant ou après le repas, en fonction des trains. Et quand je reviendrai, je vous ferai un compte rendu plus adapté de ce voyage que nous ne regrettons absolument pas, et je ne pense pas m’avancer pour Hisknot car nous en avons discuté. Ce n’est pas un voyage vacances. C’est un voyage remise en question. Surtout quand on le fait à l’aventure comme nous l’avons fait. Et si c’était à refaire nous le referions…

Je vous embrasse. Hisknot vous mettra sûrement un mot aussi. Il va bien d’après son message de ce matin.

A plus tard.

Bouille

Nous sommes dans le train de nuit pour Delhi. Il n’y a aucune signalisation des gares pendant le trajet ni sur les quais. Voila 5 heures que nous devrions être a Delhi, mais nous sommes toujours dans le train et on se demande si on ne va pas finir par arriver a Bombay…

Dans notre box il y a 6 couchettes, 3 superposées à gauche, 3 à droite, avec une allée de 80 centimètres qui séparent les couchettes. HisKnot en bas a droite, Bouille en bas a gauche. A 5 heures, l’homme au dessus d’HisKnot se lève, parle à son copain qui est au dessus de Bouille. HisKnot a donc vue sur ses fesses et Bouille a l’autre coté à la hauteur de la tète. Et la, il se met à se gratter les coucougnettes longuement devant Bouille et envoie un joli pet à HisKnot ! Bien le réveil. Ensuite il plie ses couvertures en parlant comme si tout le monde était réveillé, puis il tape sur le genou d’HisKnot pour lui dire de se lever et s’assoir à sa place. Ben voyons… HisKnot ébahie par le culot de l’indien lui dit non ! Non mais…

Il est 10 heures et nous arrivons à Delhi. L’hôtel est à peu près correct. Nous nous reposons après un pancake banane chocolat.

Il est 17 heures local, nous descendons vous écrire pour la dernière fois depuis l’Inde. Nous prenons l’avion demain à 12h45 local. Chez vous il sera environ 8 heures. Nous espérons que l’avion décollera, il y a un gros brouillard à Delhi.

Nous vous laissons donc pour le moment, nous vous écrirons de nouveau en rentrant et vous mettrons les photos. Nous vous donnerons aussi nos impressions sur ce voyage chacun de notre coté, il est vrai que jusqu’ici on s’est plutôt concentré sur nos ressentis communs du moment.

Nous vous faisons de gros bisous à chacun, vous remercions pour vos messages et vous disons à très très bientôt.

Juste pour vous dire que sur le chemin vers le cyber café nous avons trouvé une superette vendant du chocolat au lait… hum que c’est bon…

Gros bisous

Bouille / HisKnot

Réveil 7h30… Eh oui on fait nos sacs ! Cette nuit c’était l’anniversaire de Shiva. Si chez nous le réveillon de noël se fini dans la nuit, ici le petit Shiva a fêté sa naissance avec brio! A 8 heures on entend encore les tambours et toute la nuit les haut-parleurs ont diffusé de la musique. Et pas de celles qui endorment. Ou tu le veuilles ou pas, tu en a plein les oreilles. Musique, qui entre deux mesures, te laisse entendre les ‘zzzzzzzzz’ des moustiques qui prennent ton corps pour une source de jouissance…

Pas grave, une bonne douche chaude car la nuit prochaine se fera dans le train, et ca ira mieux… ben non… Shiva a confisqué l’eau chaude, il devait en avoir besoin pour laver la vaisselle de la nuit car pour nous ca a été lavage à l’eau froide!

Sacs faits! Petits déjeuners pris. Nous libérons nos chambres mais laissons nos sacs a dos a notre hôte toujours aussi gentil. Nous trainons encore dans Pushkar. Les indous viennent nombreux visiter les temples. A Pushkar la viande et l’alcool sont proscrits, on ne trouve pas plus de bière que d’œuf, heureusement on trouve des pancake banane chocolat.

Au cours de notre petit déjeuner ils nous offrent des gâteaux au lait sucrés, c’est gentil.

On trouve un ordi et tapons notre journée 21. Une fois terminé, alors qu’HisKnot perd déjà patience avec le clavier… coupure d’électricité! Ca énerve.

Nous continuons une heure plus tard puis nous commençons notre grand retour. Nous repartons pour Delhi et devons attraper le bus pour Ajmer, prendre ainsi le train de nuit. Nous gagnons l’espèce de parking en terre, même pas battue, ou les bus attendent. Il y a une poussière folle. Il n’y a pas de destination sur les bus. Ca se fait à la criée. En montant, on se demande si le bus est passé au contrôle technique… visiblement non ! Espérons au moins que les freins fonctionnent ainsi que la direction. Si nous vous réécrivons demain c’est qu’on est vivants !

C’est bon on est arrivés a Ajmer. Nous mangeons et allons à la gare pour regagner Delhi par le train de nuit. Nous attendons sur le quai au milieu des gens qui dorment par terre, femmes, enfants, hommes étendus sous des couvertures. Attendent-ils un train ? Sont-ils la pour avoir plus chaud ?… Des bébés a même le sol noir de crasse… Un homme urine sans gène sur les rails devant nous, les gens jettent leurs détritus partout ! Le monde indien est une prise de conscience envers soi même.

Le train a plus de 1h30 de retard. Nous semblons être des extra-terrestres ici. Alors qu’on attend assis sur un banc un homme passe en tirant une énorme charrette d’on ne sait quoi. Pas lourd, mais volumineux et haut. Deux hommes poussent. L’indien qui tire voit Bouille sur le banc, il la regarde en passant, puis continue de la regarder en avançant, et la regarde toujours… Il ne voit pas un panneau suspendu indiquant l’heure. D’un coup les deux hommes qui le suivent crient alors que le chargement accroche déjà le panneau. Il faut dire que sur les centaines de personnes sur le quai nous devons être les seuls européens. Le train arrive enfin.

————–

Nous avons corrigé le J15 que nous avions oublié. Merci Grosbebert, heureusement qu’il y en a un qui suit ici…

Bouille / HisKnot

Réveil 8 heures pour HisKnot, mais Bouille n’a ouvert sa porte qu’a 9h30.

Tout les deux en discutant, on s’est aperçu que l’odeur du pain grillé nous avait réveillés… alors qu’aucun pain ne grille! Si ca ce n’est pas le mal d’un bon petit déjeuner?

Douche chaude pour Bouille, froide pour hisKnot! Non mais… Les chambres préfèrent les femmes.

Nous allons prendre notre pancake puis faisons le tour du lac, lac sans eau! Seule une toile de tente est plantée au milieu, mais cela nous a donné un autre point de vue de Puskar. Nous ressortons même nos appareils photos avec plaisir, il faut bien que l’on finisse notre pellicule de 10 000 poses. Bouille a par contre ‘fini’ son pantalon. Il ne lui en reste plus qu’un pour terminer le voyage.

Au bord du lac nous faisons des photos de singes, de vaches, de femmes qui nourrissent les nuées de pigeon… Quand un jeune homme vient nous voir, alors que nous sommes la depuis un bon moment et nous dit que nous ne pouvons faire de photos (nous avions refusé d’acheter ses fleurs a jeter dans le lac…). Bouille, l’âme joueuse, fait sa française qui ne comprend rien et s’amuse beaucoup a essayer de tourner en bourrique l’indien en question. HisKnot veut traduire ce qu’il dit croyant que Bouille ne comprend pas… Bouille lui répond ‘je comprends mais le fais exprès’. Au bout d’un moment le jeune homme abandonne : Bouille 1 – 0 indien ! Score pour Bouille.

HisKnot essaye ce soir le lassi au chocolat… pas étonnant de lui ! Bouille se demande s’il ne va pas exploser, ca fait 8 jours qu’il mange sans évacuer… un cas pour la médecine! Quand a Bouille elle pratique la médication préventive : cachet sans être malade. Enfin pas de ce coté car la gorge ne va pas mieux… HisKnot dit qu’il est content, a son avis, vu sa voix, demain elle ne peut plus parler.

Ce soir nous mangeons dans un resto lounge, musique jazzy-funky. Tout est propre… style bar branché sur la méditerranée. Nous mangeons super bien et on se lâche un peu. On fête l’anniversaire de Shiva avec un excellent jus d’ananas pour Bouille, un lassi (yaourt à boire) pour HisKnot, une bouteille d’eau, deux pizzas et deux pancake banane nutella s’il vous plait. Tout ca pour 8 euros!

Bouille / HisKnot

Réveil avec les petits oiseaux, quelle paix! Bouille ce matin est malade, elle tousse et a mal a la gorge. Peut être l’humidité de la chambre. Nous avons pris le meilleur petit déjeuner depuis le début, un délicieux pancake banane chocolat.

Toute la journée nous avons marché dans les rues de Puskar. En regardant les étals d’un commerçant, nous avons vus des indiens littéralement se faire jeter devant nous parce qu’ils regardaient les objets en vente et que nous étions derrière eux, les touristes semblent être préférés… La veille, le même commerçant, ‘engueulait’ un gamin qui travaillait dans son magasin.

Journée très calme, même pas une photo! Par contre nous avons fini notre saucisson Hum c’est bon.

A 17 heures pause lecture dans notre jardin de la guest house. Ce soir, nous mangeons italien, d’ailleurs le restaurant s’appelle ‘Little Italy’. Personnel tres sympas. Et c’est marrant comme les gens se suivent, a Bundi, dans un resto, un couple était venu manger en demandant s’ils ne seraient pas dérangés par les singes… eh bien, avant-hier nous les avons retrouvés dans le même resto que nous, et ce soir de nouveau et ils demandent toujours s’ils ne seront pas dérangés par les singes… Ils doivent avoir la même phobie des singes que Bouille peut avoir des vipères. A ce propos, il y a des charmeurs de serpent dans les rues. On ne vous dit pas comme la Bouille d’un coup se jette à l’ opposé, poussant un grand ‘Beurk’ avec des frissons partout…

Pour en revenir a notre repas, Bouille a encore été malade, on croyait en avoir fini avec l’immodium mais non, même en mangeant italien les intestins trinquent ici…

Bouille / HisKnot

Il faut arriver à J 20 pour dormir dans un havre de paix, seuls les petits oiseaux gazouillent ce matin. Le monde se serait-il arrêté ? Serions-nous les seuls survivants d’une immense catastrophe ayant anéanti l’Inde ? Le calme complet… heureuse surprise ! Merci Nicole (eh oui encore elle, cette adresse n’étant pas dans le guide du routard de cette année, elle nous l’a indiquée, et elle a bien fait). Cette guest house est une maison avec un grand jardin intérieur et des chambres autours. Elle donne dans une petite rue sans voiture. Un bougainvillier abrite les cui-cui et les piou-piou que nous adorons d’un coup… quelques singes se font discrets.

Bouille ce matin s’est réveillée avec l’odeur du café et du pain grillé comme a la maison… Bon ok, devant le petit déjeuner, elle a déchanté et a fini par jeter son café dans l’herbe mine de rien car il ressemblait plus a un the au café qu’a un vrai café. Mais pour le reste tout est vrai.

Nous nous sommes promenés dans Pushkar, c’est la ville la plus calme depuis notre venue en Inde. On a dit ‘la plus calme’, et non pas ‘calme’. Les voitures et les rickshaw ne passent pas dans les rues commerçantes, il ne nous reste a éviter que les motos et les vélos qui slaloment entre les piétons a allure démente.

C’est le rendez-vous des baba-cool ici. Plein d’étrangers y vivent a leur rythme, ils fument, ils déambulent… quand ils n’ont plus d’argent ils repartent. Les commerces se sont d’ailleurs adaptés a cette clientèle ! Les moines vendant des fleurs que le touriste doit jeter dans le lac y prolifèrent aussi. Ils nous mettent pratiquement les fleurs dans les mains en nous disant d’aller les jeter dans le lac, moyennant roupies évidemment ! Ils n’ont surement pas vu que le lac est à sec ! Mais on a trouvé une parade… On dit qu’on veut bien le faire s’ils nous donnent 1000 roupies, d’un coup plus personne. En ce qui concerne les tres nombreux magasins qui bordent les rues et dont les vendeurs nous accostent systématiquement, nous avons aussi trouvé une autre parade… nous sommes entrés dans tout les magasins de vêtements et tissus, sur leur invitation bien sur, attention nous restons polis… et comme ils nous sortent tout, et déballent leur marchandise, on les laisse faire et ensuite on leur dit que ca ne nous plait pas et que ce n’est pas ce que l’on cherche. Depuis on nous laisse tranquille !

Pour être honnête, il faut avouer qu’on cherche vraiment quelque chose mais que devant l’attitude insistante des vendeurs qui sortent tout et déplient surtout ce qu’on ne cherche pas, on s’est dit que finalement ils nous laisseraient tranquilles, ce qui est le cas.

Ce soir encore nous n’avons pas mangé indien, notre estomac se repose. Cependant nous sommes enrhumés tous les deux hisKnot dit, au bout du 10ieme mouchoir utilisé ‘ici, quand ce n’est pas le derrière qui coule, c’est le nez…’

Bref journée calme, juste perturbés et amusés par une rue bloquée lorsque des militaires jouent avec des hommes déguisés avec des saris… On a pas tout compris.

Pardon encore pour la ponctuation, la facon d’ecrire, les accents mais les conditions ne sont pas faciles en Inde et les coupures de courant intempestives ne nous donnent pas toujours le temps de nous relire. De meme nous ne pouvons malheuresement pas poster une seule de nos 8000 photos avant notre retour.

Bouille / HisKnot


Que dire de cette nuit ? Atroce ! Les haut-parleurs ont fait très fort toute la nuit. Il ont diffusé les prières  musulmanes, surement parce qu’on part aujourd’hui, ils ont tenu a nous pourrir toute la nuit ! Ca, plus les cochons qui grognent, les gens qui s’appellent d’une maison a l’autre, les voitures qui klaxonnent, la nuit a été mémorable !

Le chauffeur nous attend, nous partons sans regret. Nous sommes tellement fatigués que nous ne nous arrêtons même pas voir le village que nous avions prévu de voir sur la route. Nous n’avons qu’une hâte, c’est de voir si nos conditions vont être meilleures à Pushkar. Mais il faut bien dire que nous n’avons pas grand espoir de mieux nous reposer.

Pas trop de parole sur la route, trop mal pour parler.

Nous demandons au chauffeur de nous arrêter à la ‘State Bank of India’ pour échanger de l’argent. Il ne comprend rien de ce que nous voulons. 4 Endroits différents pour enfin trouver le bon. State Bank of India : A notre arrivée nous sommes escortés par un militaire et son fusil… agréable ! Arrivés au bureau dit, un type nous reçoit en mangeant avec les mains, bien entendu. Il nous balance un carnet a souche qu’HisKnot rempli, il fini de manger, disparait, revient, discute avec son collègue. On a l’impression d’être transparent, il discute avec les gens qui attendent derrière nous, commence à les servir, et nous attendons la assis devant lui une heure comme ca.

Nous arrivons à Pushkar et décidons de laisser le chauffeur un jour plus tôt. Il a voulu nous faire payer un supplément il y a quelques jours en essayer de nous ‘gruger’. Nous arrêtons donc la. Mais il faut lui expliquer, a lui qui ne parle pas anglais… De coups de fil en explications traduites par le responsable de notre guest house, la négociation est difficile, nous ne cédons pas et payons les 7 jours dus. Il part, puis mécontent vient frapper a nos portes, nous ne répondons pas. Le soir, alors que nous le pensions reparti depuis longtemps, il nous cherche dans les rues de Pushkar pour nous demander de payer une journée supplémentaire.

Pushkar a l’air plus calme bien que sollicités par les moines entre autre. La Guest house est super agréable et notre hôte charmant.

Bouille / HisKnot

Namaste, aap kaise ?

Ce matin, c’est notre chauffeur qui vient frapper a la porte d’HisKnot. Il veut savoir si on a besoin de lui : oui. Nous allons dans un petit village, à peu près 20 habitants. Un village de potiers qui n’a jamais du voir de touriste. Notre chauffeur nous arrête devant une maison et nous fait entrer dans la famille. Le père et le fils sont assis en tailleur, une planchette dans une main et une poterie dans l’autre, inlassablement ils façonnent la cruche en la tournant régulièrement. La femme et les filles préparent les couleurs à base d’argile. Ils sont heureux de nous voir et veulent qu’on les prennent en photo.

Nous demandons à notre chauffeur qu’il nous conduise à Kota. Il en profite pour essayer de nous faire payer un surplus, soit disant le détour n’est pas prévu. HisKnot explique que le forfait kilométrique est de 2400km et que nous n’en avons fait que 1000km. Il fini par nous y conduire. Encore une négociation !

Nous visitons les jardons Chambal. C’est reposant. Tout le monde nous regarde, se retourne sur nous, il faut dire que cette ville n’est pas fréquentée par les touristes. Les gens veulent nous prendre en photo, c’est de bonne guerre, nous en avons tellement pris d’eux ! On pose, mais on s’aperçoit que parfois l’appareil n’est dirige que vers Bouille. A un moment une dizaine de personnes autours de nous, des enfants s’assoient entre nous pendant qu’un copain prend une photo. Ils nous remercient et sont contents. Alors que nous rentrons, et que nos vitres sont ouvertes, les gens ralentissent leurs véhicules à la hauteur de Bouille et lui font coucou, elle dit qu’elle fait sa ‘Bernadette’ (Chirac), elle salue aussi.

En rentrant, sur le bas cote de la route, nous voyons des cadavres de vaches et de cochons, ils sont laissés la, les autres s’en nourrissent.

Sur ce, nous allons manger. Les naans sont les pires que nous ayons avalés, Bundi n’est vraiment pas le paradis de la nourriture. HisKnot refuse même le pancake banane chocolat, il en a marre de manger indien. Il faut dire qu’on mange toujours la même chose. Il se fait même du mal en parlant de petit sale aux lentilles ou de pates à la crème fraiche.

Bouille / HisKnot

Ce matin pas d’heure de réveil, le premier levé attend l’autre. Pas de voiture, journée repos. La fatigue se fait sentir. Nous cherchons ou prendre notre petit déjeuner, et choisissons un guest house, nous y entrons, breakfast possible. On nous invite dans le jardin à nous assoir à une table. Euh… quand on dit table, ca ressemble plutôt à un perchoir à poule. On nous apporte un menu de la même couleur que la table. Et nous attendons… nous attendons. La seule âme qui revienne nous voir est un singe. Nous nous levons, entrons dans la maison, traversons le salon ou les gens discutent, nous reprenons la direction de la sortie sans que quiconque ne nous regarde…

Nous choisissons un autre endroit plus sympa, et enfin nous avons notre petit déjeuner. Nous ressortons et marchons dans Bundi, ville plus tranquille que celles visitées jusqu’ici, les véhicules klaxonnent moins, mais le bruit incessant est toujours présent, nuit et jour. Le soir il y a un boucan abrutissant jusqu’a minuit, étant donné qu’il y a des ouvertures partout donnant sur la vie extérieure, on ne dort pas bien et le matin, très tôt, les casseroles se réveillent, les gens parlent très fort, s’appellent les uns les autres.

Nous marchons dans Bundi, beaucoup de gens nous demandent de les prendre en photo, les enfants comme les adultes. Mais souvent on nous réclame de l’argent après alors on se méfie. Lorsqu’on prend un enfant en photo, aussitôt plein d’autres sont autours de nous, tirent sur nos appareils pour voir les images, il y en a même qui ensuite nous ont jeté des pierres.

On s’assoie et on regarde les gens passer. On fait des photos en remerciant les gens. Bouille veut faire une photo d’un individu excentrique, elle le vise, mais dans l’objectif elle le voit se rapprocher en lui disant des choses incompréhensibles, même limite des menaces… ca calme !

On rentre, journée éprouvante, HisKnot va se coucher, il dort une partie de l’après-midi.

Nous mangeons dans une guest house qui propose du serpent… on s’en passe, on reste végétarien. On rentre, Bouille est encore malade mais cette fois elle ne prend plus de cachet, il va bien falloir que ca passe.

Bouille / HisKnot

Hisknot est levé le premier, il attend Bouille un peu en retard. Elle arrive le sac sur le dos. Nous partons dans un café prendre le petit déjeuner. Pains aux raisins et toasts! Nous récupérons notre chauffeur pour prendre la route de Bundi. Nous prenons l’autoroute… Autoroute indienne, ca va de soi! Traduction : 2×2 voies avec terre-plein central et zone qu’on dirait d’urgence sur le coté. Jusque la rien d’anormal! Sauf que, les vaches errent, les tracteurs roulent en sens inverse, les piétons traversent, les motos on les croise, les bus et les camions nous foncent dessus, mais la loi est au plus fort… on se pousse.

Nous passons par Chitogarh, un fort immense qui est composé d’une multitude de temples, de singes et de vaches. Il y a aussi plein d’écureuils. Nous passons voir une cascade mais elle est à sec… pas très intéressant. Nous repartons voir un village, hors des sentiers battus, le chauffeur nous arête devant un somptueux hôtel. Le serveur nous fait entrer et visiter tout le bâtiment ainsi que le jardin. Il doit encore nous prendre pour des photographes.

Nous arrivons à Bundi. Le paysage change, des lacs, des champs, des haies, nous n’avons plus l’habitude d’en voir. Bundi est une ville aux maisons souvent bleues, signe de richesses antérieures. Le chauffeur essaye de nous convaincre pour nous conduire vers un hôtel qu’il connait. Il avait à coup sur une commission. Heureusement nous avons réservé nos chambres ailleurs et bien moins cher.

Nous mangeons sur le toit de la GuestHouse (équivalent des chambres d’hôtes chez nous). Il y a beaucoup de singes qui viennent tout près et sautent de bâtiment en bâtiment. Les fenêtres des maisons ont des grilles pour s’en protéger.

Ah, ce matin on oubliait : A l’aube on a cru que Mickael Young nous réveillait avec son haut-parleur ! Non ce n’était que des prières musulmanes diffusées par des mégaphones !

Ce soir et comme plusieurs soirs se sont les mariages qui font un boucan énorme dans les rues, musique à fond… On dirait qu’ils font exprès de rester sous nos fenêtres.

A part ca il fait un temps magnifique, soleil, soleil…

Bouille / HisKnot